Salle des malades de l’hôpital Saint Jean – Angers (49)

Description du projet

EDIFICE ET PEINTURES MURALES CLASSÉS AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Titre : Scènes figurées dans des cadres feints
Epoque :
  XVIIIe siècle
Technique : peinture à l’huile sur enduit
Surface traitée : 30 m2
Date de réalisation : 2019
Statut : mandataire
Maître d’ouvrage : Mairie d’Angers

L’hôpital Saint Jean, fondé au XIIe siècle, conserve des vestiges de décors médiévaux dans le cloître et la salle des malades. Cette dernière est également ornée de grandes peintures figurées du XVIIIe siècle, réalisées à l’huile sur les enduits peints médiévaux, localement repris.

Une étude diagnostic réalisée en 2018 a été suivie d’interventions d’urgence pour refixer les écaillages prononcés des peintures, très altérées depuis leur dernière restauration des années 1980. Les anciens fixatifs appliqués en couche épaisse en surface ont été retirés en parallèle afin d’assainir les peintures et limiter le risque de retour des soulèvements, phénomène accentué par le caractère filmogène de la résine ancienne. Les enduits hydrauliques en soubassement ont également été repris après dessalement de la zone, afin de réduire au maximum les sources de sels solubles dont la peinture est fortement imprégnée.

Les peintures, aujourd’hui stabilisés, pourront dans le futur être revalorisées dans le cadre d’un projet de réaménagement de l’accueil où se situent les décors peints.

DSC_0975-ret-2 Salle des malades de l’hôpital Saint Jean – Angers (49)
DSC_0762-ret-2 Salle des malades de l’hôpital Saint Jean – Angers (49)

Eglise Saint-Hilaire – Asnières-sur-Vègre (72)

Description du projet

EDIFICE ET PEINTURES MURALES CLASSÉS AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Titre : Décors médiévaux sur enduits de chaux
Epoque :
  XVIIIe siècle
Technique : peintures à fresque et à la détrempe sur enduits de chaux et badigeons
Surface traitée : 600 m2
Date de réalisation : 2018
Statut : mandataire
Maître d’ouvrage : Mairie d’Asnières
Suivi scientifique :  DRAC Pays de la Loire

Eglise romane bâtie à la fin du XIe siècle avec nef unique conservée, façade ouest du XIIe et chœur agrandit au XIIIe. L’édifice, malgré quelques remaniements modernes, conserve la plupart de ses dispositions d’origine et plusieurs décors médiévaux qui se superposent et se côtoient en ornent les parois. Ces derniers, encore partiellement sous badigeon dans certaines parties, furent découverts par Madelaine Pré dans les années 50 et malgré quelques interventions d’urgence ou ponctuelles, les peintures sont toujours dans leur état après découverte avec de nombreuses zones encore occultées par des badigeons

.Un étude générale des décors peints a été commandée par la mairie afin d’établir un diagnostic précis des décors en vue de leur restauration future. Pour ce faire, un photographe professionnel et un laboratoire spécialisé en patrimoine ont été associés.

Dans un premier temps, des recherches en archives ont permis de retracer les différentes interventions réalisées sur les décors et l’édifice pour mieux en comprendre leur état de présentation actuel. Un bilan sanitaire des décors a ensuite été établi avec relevé des principales pathologies sur logiciel de DAO et campagne de sondages en recherche de polychromie ayant permis de localiser les décors encore sous badigeon.

La synthèse des différentes observations, analyses et investigations a permis d’établir des préconisations pour les futurs travaux avec élaboration d’un cahier des charges précis.

DSC_0490ret2 Eglise Saint-Hilaire – Asnières-sur-Vègre (72)
SDI4645-pt-ret2 Eglise Saint-Hilaire – Asnières-sur-Vègre (72)

Ossuaire de l’enclos paroissial – Saint Servais (29)

Description du projet

EDIFICE ET PEINTURES MURALES CLASSÉS AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Titre : La Prière et la Charité soulagent la Peine des Trépassés
Artiste : Yan’ Dargent
Epoque :
  XIXe siècle
Technique : peinture à l’huile sur enduit
Surface traitée : 30 m2
Date de réalisation : 2015
Statut : mandataire
Maître d’ouvrage : Commune de Saint Servais
Maître d’œuvre :  DRAC

Le bourg de Saint Servais conserve un enclos paroissial composé d’une église, d’un ossuaire, d’un cimetière et d’un calvaire. L’ossuaire est orné de peintures murales de l’artiste local Yan’ Dargent, qui travailla à plusieurs projets bretons, comme à la cathédrale de Quimper. Les peintures de l’ossuaire, à priori altérées dès le vivant de l’artiste, ont été rapidement occultées par un tableau qu’il réalisa lui même à cet effet.

Après dépose du tableau dans les années 1990, les peintures murales furent redécouvertes puis partiellement restaurées en 1998, mais les peintures se sont de nouveau rapidement altérées et présentaient de profonds blanchiments qui nuisaient à leur lisibilité. Après différents travaux d’entretien du bâtiment, visant à l’assainir et à stopper les infiltrations, la présente opération de restauration visait à rétablir l’état original de la peinture en retirant les restaurations anciennes et les voiles blancs, afin de pouvoir procéder ensuite à sa mise en valeur.

L’intervention a consisté dans un premier temps à débarrasser la peinture des différents consolidants qui avaient été appliqués en excès sur certains panneaux et qui avaient fortement blanchis en raison de l’humidité et des sels. Les repeints largement débordants et désaccordés ont également été retirés afin de retrouver le maximum de peinture originale. Les parties qui n’avaient pas été restaurées dans les années 1990 ont été refixées et nettoyées afin de les stabiliser.

L’ensemble a ensuite été homogénéisé à l’aide d’une résine perméable et stable pour pouvoir procéder à la retouche de l’ensemble.

vue-densemble-avt-restauration-2-800x400 Ossuaire de l’enclos paroissial – Saint Servais (29)
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Maisons-Laffitte – Décor urbain

Description du projet

Artiste : Luigi Castiglioni
Titre : Rencontre
Epoque :
1988
Technique : peinture acrylique sur béton
Dimensions : 1/ 3,5m * 15m

Date de réalisation : 2012
Statut
 :
mandataire
Maître d’ouvrage : Ville de Maisons-Laffitte

L’œuvre de Luigi Castiglioni est une commande publique, destinée à la décoration urbaine. Elle a été réalisée à la peinture acrylique sur un mur courbe en béton armé, construit à cet effet.

Datée de 1988, la peinture a subit de nombreuses dégradations dues au vandalisme. De nombreux graffitis y sont gravés et inscrits à la bombe aérosol ou autre. Malgré une ancienne protection anti-graffiti, les nettoyages successifs ont largement usés la peinture.

L’intervention a permis de nettoyer l’ensemble de la surface, salissures et graffitis. Après stabilisation de quelques désordres et bouchage des lacunes, la peinture a été retouchée puis un nouveau vernis antigraffiti a été appliqué pour la protéger des futurs nettoyages.

IMG_0230-ret-800x400 Maisons-Laffitte – Décor urbain
DSC_1161-ret-800x400 Maisons-Laffitte – Décor urbain

Galerie Dorée de la Banque de France – Paris

Description du projet

Artiste : Balze et Denuelle d’après François Perrier 
Epoque :
copie XIXe d’une œuvre du XVIIe
Technique : peinture à l’huile non vernie sur toile marouflée
Dimensions : 340 m2

Statut : co-traitant
Mandataire : Florence Delteil
Maître d’ouvrage : Banque de France 
Maître d’œuvre : Perrot & Richard Architectes

La Galerie dorée est située au cœur de l’ancien hôtel de la Vrillière-Toulouse, construit en 1640 par Mansart. Longue de plus de 40 mètres, la galerie fut décorée par François Perrier en 1645. Elle fut ensuite remaniée et mise au goût du jour sous le règne de Louis XIV avec de nouvelles boiseries et des tableaux de grands maîtres tels que Le Guerchin, Poussin, Pierre de Cortone…

Confisquée comme Bien national sous la révolution, l’hôtel fut acquis par la Banque de France en 1808. Suite à d’importantes dégradations des fondations du bâtiment, la galerie fut presque entièrement reconstruite et les peintures de Perrier ne purent être sauvées. Elles furent alors reproduites sur toile marouflée par les frères Paul et Raymond Balze, avec le concours d’Alexandre Denuelle pour les parties décoratives. Les tableaux furent également remplacés par des copies, les originaux ayant été dispersés dans les musées nationaux.

Les peintures de la voûte étaient en relativement bon état, mais un encrassement généralisé recouvrait la surface et des repeints anciens recouvraient certaines zones originales ou étaient devenus désaccordés. L’intervention consista donc principalement à décrasser l’ensemble de la voûte puis à retirer de façon sélective les repeints les plus gênants. Les peintures étant non vernies, ces interventions nécessitèrent la plus grande attention. En parallèle, les faiblesses du support et les soulèvements furent stabilisés, puis une retouche modérée permis de redonner tout son éclat à la voûte.

Les tableaux furent également restaurés au cours de ces importants travaux. L’intervention fondamentale consista en un traitement complet du support et de la couche picturale.

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Château– Villeneuve Lembron (63)

Description du projet

Epoque : XVIe siècle
Date de réalisation : 2014
Technique : plafonds peints, cheminées et décors muraux 
Statut :
Peintures Ecodurables
Maître d’ouvrage : Centre des Monuments Nationaux
Maître d’œuvre :  M. Trubert, Architecte en Chef des Monuments Historiques

Le château a été construit vers le XVe siècle. Les décors intérieurs des ébrasements des baies et de la galerie extérieure ont été peints au XVIe siècle dans un style renaissance, tandis que les plafonds et les cheminées ont été décorés au XVIIe siècle.

L’ensemble de ces décors a été restauré dans les années 1970-80, mais dans le cadre d’importants travaux de confortation des maçonneries et de réfection des sols, une opération de stabilisation et de protection des différentes peintures était prévue au marché. Avant d’engager les travaux, un bilan précis de l’état de conservation des décors a été dressé, avec relevés des altérations à l’appui, afin de pouvoir contrôler l’apparition d’éventuelles dégradations. Lors de cette phase d’étude, des tests de restauration ont également été réalisés afin de pouvoir proposer un protocole d’intervention.

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DSC_0399-800x400 Château– Villeneuve Lembron (63)

Chapelle du Linguez – Locquirec (29)

Description du projet

Epoque : XV – XVIIe siècle
Date de réalisation : 2015
Technique : détrempe sur enduits de chaux et de terre
Statut : 
mandataire
Maître d’ouvrage : Mairie de Locquirec
Maître d’œuvre :  J.E. Jacquard, architecte DPLG

La chapelle du Linguez a été bâtie au XVe siècle mais ses deux pignons ont été largement remaniés au XVIIe siècle. Des peintures murales ont été découvertes lors des travaux de réfection intérieurs débutés en 2014. Suite à cette découverte, une étude a été commandée par la mairie de Locquirec afin de mener une campagne de sondages pour estimer l’ampleur des vestiges conservés et afin d’élaborer un cahier des charges pour une restauration future.

Des sondages stratigraphiques, permettant de mettre en valeur les différentes couches d’enduit et de peintures, ont été réalisés sur l’ensemble des murs intérieurs. Ils ont permis de révéler plusieurs décors dont le plus ancien pourrait dater de la fin du XVe siècle. Deux autres couches de peintures du XVII-XVIIIe siècle recouvrent ces premiers vestiges.

Suite aux sondages, une estimation des surfaces conservées a pu être dressée, ainsi qu’un bilan de l’état de conservation des décors. Des préconisations pour une future restauration ont été établies, ainsi qu’une estimation des travaux nécessaires pour le dégagement des peintures.

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Chapelle du château – Châteaugiron (35)

Description du projet

 

Edifice et peintures murales classés au titre des Monuments Historiques

Epoque : du XIIe au XVIIIe siècle
Technique : peinture à la chaux sur enduit de chaux et de terre
Surface traitée : + de 700 m2
Date de réalisation : 2013 – 2015
Statut : mandataire
Maître d’ouvrage : Ville de Châteaugiron
Maître d’œuvre :  Olivier Weets, architecte en Chef des Monuments Historiques

La chapelle du château de Chateaugiron, construite au XIIe siècle, est l’un des édifices les plus anciens de Chateaugiron. D’abord chapelle castrale, elle fut transformée en église paroissiale au XVIe siècle, puis fut progressivement désaffectée au cours du XIXe, avant d’être transformée en cinéma au XXe siècle. Elle fut finalement transférée à la commune en 1978, qui souhaita dès lors réhabiliter le lieu en espace culturel.

L’édifice conserve d’importantes peintures murales de différentes périodes, dont les plus anciennes se trouvent dans le chœur, orné par différentes couches de peintures datées entre le XIIe et le XVe siècle. La nef remaniée plus tardivement, conserve principalement des décors XVIIe avec une litre funéraire et des blasons seigneuriaux.

Après les premiers travaux de gros œuvre menés dès 2008, les peintures se trouvaient encore sous plusieurs couches de badigeon. La restauration, débutée en 2013, a donc commencé par le dégagement des peintures, suivi de leur consolidation. Les vestiges de chaque époque étant très fragmentaires, le choix a été fait de présenter l’ensemble de manière archéologique, en conservant les différentes époques.

Après élimination de tous les anciens bouchages, les enduits ont été refaits à la chaux dans le chœur et à la terre dans la nef. Des badigeons ont ensuite été réalisés sur l’ensemble des surfaces neuves, avant de procéder à une retouche minimaliste, permettant de rendre leur lisibilité aux peintures, tout en conservant leur caractère original.

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nef-ap-travaux-800x400 Chapelle du château – Châteaugiron (35)

Chapelle Saint Gobrien – Morieux (22)

Description du projet

 

Edifice et peintures murales classés au titre des Monuments Historiques

Epoque : XIIe – XVe siècle
Technique : peinture à la chaux et fresque
Surface traitée : chœur et chapelle sud. Environ 100 m2
Date de réalisation : 2015
Statut : mandataire
Maître d’ouvrage :  DRAC

La chapelle Saint Gobrien a été construite à partir du XIe siècle, mais l’édifice actuel date principalement du XIIe siècle. Différentes remaniements ont été réalisés au cours des siècles et d’importantes reprises ont été effectuées au cours du XVe siècle.

Les peintures murales qui ornent l’ensemble de la chapelle ont été découvertes fortuitement en 1992 et leur restauration a ensuite été réalisée au cours des années 1990. Plusieurs époques sont représentées, principalement datées entre le XIIe et le XVe siècle.

Suite à leur restauration, des dégradations sont rapidement apparues, principalement en raison des fortes teneurs en sels contenues dans les maçonneries et à cause des consolidants alors employés lors de la restauration. La présente intervention visait donc à stabiliser les altérations en allégeant les anciens fixatifs et en dessalant la surface des enduits à l’aide de compresses. Les soulèvements et décollements d’enduit ont alors pu être consolidés et les bouchages altérés refaits. En revanche, une dérestauration totale n’était pas envisagée et les réintégrations colorées n’ont pas été remaniées.

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allégement-résine-709x400 Chapelle Saint Gobrien – Morieux (22)

Eglise Notre-Dame – Le Guerno (56)

Description du projet

 

Edifice classé au titre des Monuments Historiques

Epoque : peintures murales XVe et retable XIXe siècle
Technique : peinture à la chaux sur enduit et huile sur bois
Surface traitée : 80 m2
Date de réalisation : 2010 – 2011
Maître d’ouvrage : mairie Le Guerno
Maître d’œuvre :  M.S. de Ponthaud, Architecte en Chef des Monuments Historiques

L’église Notre-Dame date principalement du XVe siècle malgré différents remaniements. Son transept sud conserve un ensemble de peintures murales XVe qui se trouvait encore sous badigeon avant restauration.

L’intervention a principalement consisté à dégager les différentes couches de peinture et à consolider les nombreux décollements d’enduit. Après retrait des anciens bouchages, de nouveaux enduits ont été refaits et les lacunes dues aux nombreux trous de piquetage ont été rebouchées. Après homogénéisation des surfaces neuves à l’aide de badigeon, les lacunes et usures ont été retouchées.

mur-ouest-ap-restau-800x400 Eglise Notre-Dame – Le Guerno (56)
retable-après-intervention-767x400 Eglise Notre-Dame – Le Guerno (56)